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À PROPOS...

Briser les frontières, créer sans limites

Depuis toujours, je vis entouré d’histoires. Elles ont été ma première patrie, mon premier territoire intime. Les livres accompagnaient mes nuits, emplissaient mes journées d’images invisibles aux autres mais bien réelles pour moi. Lire, c’était déjà filmer en silence : les mots s’animaient, les pages se déroulaient comme une pellicule intérieure, et l’imagination m’ouvrait des mondes entiers. De cette enfance est née une certitude tranquille : ma vie s’écrirait à travers les images, et je trouverais dans le cinéma une langue pour traduire l’indicible.

 

Avant même de signer mon premier court-métrage officiel, Un Ticket pour le Paradis, j’avais déjà éprouvé la nécessité de filmer. Deux courts-métrages inachevés m’avaient servi de matrice, de terrain d’expérimentation où se forgeaient mes premiers outils de cinéaste. Puis vint Cicatrices. Plus qu’un simple film, il fut un passage, un seuil. Sélectionné et primé dans de nombreux festivals, il s’est prolongé dans un destin que je n’avais pas anticipé : entrer dans les universités marocaines, devenir un outil pédagogique. Je n’écrivais plus seulement pour moi : mes images devenaient matière à penser, à questionner, à transmettre.

 

Ma carrière s’est ensuite inscrite dans l’industrie marocaine, où j’ai trouvé une place de premier assistant réalisateur. Dès 2006, je découvrais les plateaux, les tournages, les rythmes parfois implacables de la production. Ce rôle, que j’avais d’abord perçu comme une étape, a fini par m’enfermer dans une étiquette : celle du technicien fiable, rigoureux, convoité par les producteurs — mais loin du réalisateur que je brûlais d’être. C’est là que j’ai éprouvé l’attente, la frustration, ce sentiment propre aux scénaristes et aux cinéastes : celui de dépendre d’un système, d’une économie, d’un feu vert qui parfois n’arrive jamais. Là où un peintre déploie sa toile ou un écrivain remplit ses pages, le réalisateur demeure suspendu, vulnérable au temps. Quand le projet échoue, les années s’éteignent avec lui. J’ai connu ce vide.

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Alors, il a fallu briser la cage. Refuser de réduire mon identité à une fonction. J’ai réappris à me nommer autrement : artiste, tout simplement. À côté du cinéma, j’ai exploré la peinture, le design, l’écriture, jusqu’à la conception d’objets aussi singuliers que des lunettes. De là, une conviction est née : ma liberté est plurielle, et la création ne connaît pas de frontières. Sky is the limit, disais-je en anglais, mais ce que j’entendais vraiment, c’était ceci : l’imaginaire ne se laisse jamais dompter.

 

Cette ouverture m’a mené à concevoir et à porter des projets culturels qui dépassent ma propre œuvre. À la Fondation Friedrich Naumann, j’ai donné vie à Bayt Al Fenn, une résidence interdisciplinaire où se rencontrent des jeunes artistes marocains venus de tous horizons. Aujourd’hui, forte de cinq éditions, cette initiative demeure l’un de mes projets les plus chers, car elle incarne ce que je crois profondément : l’art comme espace commun, comme maison partagée.

 

Depuis 2021, je travaille aussi avec la Fabienne Colas Foundation, aux côtés des Black Film Festivals du Canada et d’ailleurs. J’y ai trouvé une autre manière de raconter : programmer, mettre en avant, valoriser les films d’autrui. Ce rôle de passeur a élargi mon regard et m’a permis d’embrasser des perspectives internationales tout en cultivant une attention nouvelle à l’émergence, à la diversité, aux récits qui transforment nos imaginaires collectifs.

 

Qu’il s’agisse de mes films, de mes projets ou de mes écrits — car l’écriture désormais occupe une place grandissante dans mon parcours —, une même quête persiste : raconter le monde pour le relier. Explorer ses fractures et ses beautés, ses douleurs et ses espérances. Tisser des passerelles entre des cultures, des générations, des langages. Mon chemin n’est pas celui d’une seule discipline, mais d’une fidélité à l’histoire — à toutes les histoires. Et si je devais résumer ce parcours en une phrase, je dirais peut-être simplement ceci : je cherche à donner aux images la force de nous rapprocher, là où les mots parfois échouent.

20

EXPERIENCE

ANNÉES

+150

PROJETS

25

CLIENTS SATISFAITS

GRAND PRIX DU FESTIVAL

2010

PRIX DE LA VILLE

2011

PRIX DU MEILLEUR FILM

2010

PRIX D'OR DE LA MEILLEUR IMAGE

2011

PRIX

DU JURY

2013

Festival International du Film d'Auteur de Tanger

Festival du Court-métrage de Kénitra

Festival Cedre Universel du Court-Métrage

Festival International du Film de Beyrouth

Festival International du Film de    New-Delhi

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